Communiqué de presse : Les traditionnels congés du bâtiment mis de côté par les entrepreneurs

Actualité
the_title()

La période des congés du bâtiment, qui s’étend traditionnellement à cheval sur juillet et août, touche bientôt à sa fin. Pourtant, pour près d’un professionnel sur deux, cette période ne s’est pas assimilée à des vacances cette année. Le secteur a préféré oublier les congés pour rattraper la charge de travail accumulée durant le confinement. 

Des congés en demi-teinte 

La plate-forme TrustUp.be a mené l’enquête auprès des différents corps de métier qu’elle recense. Cette année, les congés du bâtiment n’étaient pas de tout repos. Sur 70 professionnels interrogés, 53% ont confié avoir continué à travailler durant les congés du bâtiment, ou avoir au moins drastiquement réduit les jours de vacances qu’ils se sont accordés.  

La principale raison : rattraper le retard accumulé durant le confinement. « Seul un quart des professionnels que nous avons interrogés ont poursuivi leur activité durant le confinement. Les autres n’ont pas pu aller sur chantier pendant près de trois mois. Et quand ils le pouvaient, ils étaient régulièrement confrontés à une autre difficulté: leurs fournisseurs n’étaient plus en mesure de leur procurer les matériaux nécessaires. Cet été, ils tentent de rattraper le retard», explique Sébastien Remacle, CEO de TrustUp.be. 

Des plannings remplis 

Les plannings des professionnels du bâtiment bouillonnent cet été : 94% des interrogés voient leur calendrier complet pour les prochains mois. Le second semestre de 2020 se profile donc bien, de quoi apporter une certaine forme de sérénité aux entrepreneurs. C’est en revanche 2021 que les sondés appréhendent : un tiers d’entre eux exprime des craintes pour la santé de leur activité l’année prochaine. La crise économique et un éventuel reconfinement en tête des justifications. 

«Les secteurs dits de «confort» comme la décoration ou l’aménagement extérieur sont ceux qui expriment le plus de craintes sur le long terme, relaye Sébastien Remacle. Cet été, les Belges dépensent de l’argent pour rendre leur maison et leurs extérieurs plus confortables comme ils ne peuvent pas partir en vacances. Par contre, en 2021, ces ménages risquent devoir freiner les dépenses secondaires comme celles-là.Et les professionnels appréhendent ce phénomène ».  

Pour se préparer, ces derniers prônent la prévoyance en programmant plus de chantiers qu’habituellement, en diversifiant leur activité ou en élargissant leurs horaires de travail.